S’il est une ville qui n’a besoin d’aucun monument pour être visitée, c’est bien Naples. Car ce qu’on va y chercher, ce ne sont ni les musées ni les églises, mais bien l’ambiance. Une ambiance de vie toute méridionale, totalement ritalo-méditerranéenne à laquelle on veut se frotter du matin au soir et jusqu’à plus soif. On veut en goûter toute la saveur, palpiter, vibrer comme elle et avec elle. Comme Séville, Naples est une ville d’art… de vivre. A aimer en toute simplicité, sans retenue.
« C’est merveilleux d’être Napolitain »
On aime Naples pour sa façon d’être unique. Pour cet expresso pris en terrasse dans le va-et-vient des habitués. Pour un sourire attrapé au vol. Pour le charme d’un couple qui se tient par la main.
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Pour ces ruelles sombres aux volets mi-clos. Ses plages improvisées en pleine marina. Son humour… low-cost !
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Pour ces Vespa déglingués qui charrient hommes, femmes et enfants, sans plus de casque que de complexe. Pour sa via Segovia commerçante et branchée aux multiples ruelles étroites. Pour ses pizzas – enfin, ses pizze – les meilleures du monde, dégustées en pleine rue sur un coin de table.
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Et puis, et puis, on aime Naples pour sa baie, le charme inouï de ses îles, Capri, Ischia et Procida, ses villes pétrifiées, Herculanum et Pompéï et bien évidemment pour le seul, l’unique, l’imposant, l’omniprésent Vésuve.
Le Vésuve
Vu d’en bas, le volcan est majestueux mais si vous avez encore la gambette alerte, et surtout les genoux qui vont avec, montez jusqu’au sommet. C’est sport mais le point de vue sur la baie de Naples, Pompéï, la pointe de Sorrente et Capri dans le lointain valent largement cet effort. Et puis, c’est l’occasion de voir de près ce que ce volcan a dans le ventre. Bon d’accord, pas grand chose à part des cailloux et quelques fumerolles, mais tout de même…
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On trouve deux boutiques tout en haut où l’on peut se ravitailler en eau, pas plus chère qu’ailleurs, et accessoirement en souvenirs. Mais pour la montée, 30mn environ, mieux vaut prévoir sa réserve ainsi que de bonnes chaussures de marche. Le chemin est plus que caillouteux, sableux, glissant. Les chaussures ouvertes (sandales ou tongs) rajoutent à la pénibilité de la montée comme de la descente.
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Depuis la gare d’Ercolano (Herculanum), un bus conduit jusqu’au parking du volcan, doté de bars et boutiques. Il reprend ses passagers 1h30 plus tard. Un délai acceptable mais qui laisse peu de temps pour flâner en chemin ou s’attarder sur les hauteurs. Le billet comprend le transport et l’entrée au site.
Procida
C’est la plus petite des trois îles de la baie et c’est un adorable bijou dont on peut faire le tour dans la journée. Il faut compter une heure minimum pour y accéder. Dès l’arrivée, le port donne le ton et la couleur. Ou plutôt les couleurs. Les façades aux tons pastel sont un délice. En empruntant les ruelles on accède rapidement à la place des Martyrs, située de l’autre côté de l’île.
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Après avoir poussé la porte de l’église, aussi lumineuse de l’intérieur que de l’extérieur, on descend vers le petit port de pêche aux murs roses, jaunes, oranges ou bleus de Marina Corricella. Enchanteur.
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Mais Naples a a également sa part d’ombre…
« Ton sourire sera toujours avec nous ».
En souvenir de Maikol Giuseppe Russo, extraordinaire père, mari, frère, fils, ami et travailleur, victime innocente de la Camorra, tué le 31 décembre 2015.
NAPLES PRATIQUE
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Allons-y ! Let’s go ! Andiamo !