Si le paradis existe, il est indéniablement dans ce village du sud de la Turquie dont le nom signifie château de coton.
Pourquoi ce nom ? Parce que la falaise qui surplombe le village est toute blanche. La première fois qu’on y va, on a l’impression d’arriver aux sports d’hiver.
Ce lieu béni des dieux est doté de plusieurs sources d’eau chaude à 37° qui contient du carbonate de calcium et blanchit tout sur son passage.
Les responsables locaux ont choisi de tirer parti de cette singularité. Chaque jour, ils irriguent une partie différente de la falaise. Le résultat est magique.
On peut admirer cette merveille classée au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1988 depuis le parc situé au pied de la falaise, en terrasse, ou même faire un tour de pédalo sur son étang.
Mais le meilleur moyen d’apprécier réellement le site, c’est d’y monter à pied.
150m après l’entrée payante (50 TL) , il faut retirer ses chaussures pour ne pas polluer et endommager le site. Mieux vaut donc prévoir un sac pour rester libre de ses mouvements, surtout si on veut faire des photos.
Il est interdit de s’aventurer sur les flancs de la falaise. Les gardes sifflent pour rappeler à l’ordre les contrevenants.
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Parfois ça rape. Parfois ça mouille. Parfois ça glisse. Il faut prendre son temps. Caresser des pieds et des yeux. Savourer ce moment unique.
Apprécier ces travertins remplis d’eau dans lesquels la paroi et le ciel se confondent.
Ce petit canal qui court comme un ruisseau tout au long du site et dans lequel on peut se baigner ou juste tremper ses pieds.
Ce figuier qui offre ombre et fraîcheur au milieu de toute cette blancheur irréelle.
Ces travertins inaccessibles, gorgés d’azur, en contrebas de la falaise, hâvres de pureté
Ceux dans lesquels on peut se baigner, entouré de murailles de coton
Mais le meilleur reste encore à venir…
HIERAPOLIS
Derrière ce paradis blanc, se trouve la ville antique de Hierapolis, fondée au IIème siècle avant J-C par le roi Pergame Eumène II. Au printemps, elle devient le royaume des fleurs.
Cette ancienne station thermale recèle de nombreux vestiges romains et byzantins : théâtre, agora, église, nécropole, … Saint-Philippe y serait mort et enterré. On ignore où mais un martyrium lui est dédié.
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Le must du must de Hierapolis et de Pamukkale : la piscine de Cléopâtre (Antic pool).
Une piscine naturelle taillée dans la roche avec de l’eau claire à 37° où de minuscules bulles d’air chatouillent, émoustillent, comme si on prenait un bain de Champagne.
Se prélasser au milieu de blocs et colonnes de marbre immergés en partie est une expérience inoubliable. Détente instantanée !
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Pour que la magie soit totale, il ne faut pas quitter Pamukkale sans l’avoir vue du ciel, en parapente ou en montgolfière.
La plupart des touristes ne passent qu’une journée ou seulement quelques heures à Pamukkale.
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Et pourtant, outre la vie du village et son nid de cigognes sur le toit de la mosquée, il y a tant à voir alentours :
A 6km, le village de Karahayıt crée la surprise grâce à sa source ferrugineuse et sa fontaine orangée.
A 1h de route, la cascade Aglayan kaya entourée de terrasses dans les arbres où l’on mange des truites gratinées, élevées sur place.
A 20 km, le téléphérique de Denizli offre une vue imprenable sur la ville, la vallée et même Pamukkale.
Sur la route de Denizli, les ruines de Laodikia font face à celles de Hierapolis, comme d’éternelles jumelles.
Près de Denizli, l’eau de la grotte de Kaklik diffuse fraîcheur et magie.
A 70km en direction d’Antalya, le lac Salda, les Maldives turques, s’offre dans toute sa splendeur.
PAMUKKALE PRATIQUE
1h de vol au départ d’Istanbul Coup de coeur : PAMUKKALE BALLOON. +90 258 271 40 49 |
Allons-y ! Let’s go ! Hadi gidelim !